Elle se compose d’un clocher gothique et d’une nef et d’un choeur néogothiques (fin du 19ème siècle).
En 1524, un tremblement de terre détruit le clocher. Jean de Platéa, curé d’Ardon élu le huit février 1520, pose le onze avril 1525 la première pierre de ce clocher-porche qui impose l’élégance et la simplicité de sa forme. La flèche en forme de pyramide octogonale dont le départ laisse supposer quatre pans seulement, les voussures du portail, sa voûte à ogive croisée portent la signature d’Ulrich Ruffiner (1480-1544), architecte de Mathieu Schiner et de Georges Supersaxo.
La nef et le chœur néogothiques ont connu de nombreuses transformations, perdant la totalité de leur mobilier originel, mais conservant les vitraux d’origine. Cependant, un magnifique Crucifix gothique du début du 15ème siècle, une statue de la Vierge à l’enfant et des fonts baptismaux baroques peuvent être admirés.
De nombreux vestiges gallo-romains sont découverts au 19ème siècle sur le coteau et dans le verger de la cure. Oubliés au cours de la première moitié du 20ème siècle, la rénovation de l’église en 1959 permet de les redécouvrir et surtout de mettre au jour une succession impressionnante d’édifices préchrétiens et chrétiens. La mise en valeur de ce passé date de 1996 avec l’aménagement sous l’église paroissiale des vestiges du 3ème au 11ème siècle de notre ère. Le site, qui peut se visiter, dispose d’un système audio (français, allemand, anglais) et visuel et deux panneaux explicatifs.